Ma première fois

Quand j'évoque leur première fois avec les gens, hommes ou femmes, elle se passe rarement bien. C'est la grosse déception. 
Il y en a un, sa partenaire s'est mise en mode étoile de mer et n'a pas bougé durant tout l'acte, il a eu l'impression de la violer et en est toujours très choqué. 
Il y en a un, qui m'a dit qu'il avait été très déçu parce qu'il pensait que c'était bien mieux que ça, que c'était pas comme dans les films et qu'il n'avait même pas envie de recommencer (j'espère qu'il y a finalement pris goût le pauvre) 
Il y en a un qui l'a fait avec sa meilleure amie mais il ne la désirait pas tant que ça finalement et il a trouvé que son sexe sentais mauvais et avait mauvais goût. 
Il y en a une qui avait une réputation de l'avoir fait plein de fois alors que c'était pas le cas et elle n'a rien dit à son partenaire qui était persuadé également qu'elle avait de l'expérience, elle l'a fait parce qu'il fallait bien une première fois et comme ça, elle était débarrassée. 
C'est dans cet état d'esprit que j'étais aussi, la réputation de salope en moins. 
Je sortais avec Radoine, on se roulait des pelles bien baveuses, il avait une bouche gigantesque et j'aimais pas vraiment sa façon d'embrasser. Mais il était tellement gentil. Et Yann, son pote, a commencé à me faire des p'tits sourires, des p'tits clins d'oeil, pendant que j'embrassais son pote. Yann était un putain de beau gosse, mode Leonardo Di Caprio en version brun. C'était un bad boy. J'avais des goûts de chiotte, j'étais jeune, je faisais n'importe quoi. Et donc, j'embrassais un coup l'un, un coup l'autre, mais pas en présence de l'autre. D'après le dictionnaire, c'est ça, une salope. Oui, j'ai regardé la définition de salope dans le dictionnaire. Et d'après lui, une salope est une femme qui sort avec plusieurs hommes en même temps. 
Donc j'étais une salope. Et au bout d'un moment Radoine s'en est aperçu. Mais il ne me l'a pas dit. Il s'est vengé. Avec douceur. C'était mimi. Je parlais avec ses potes en marchant, il était devant avec une nana et à un moment, ils se sont arrêtés et il lui a roulé une grosse pêle, alors qu'on était sensés être toujours ensembles. Ses potes se sont mis devant moi en continuant à parler et en scrutant ma réaction. Ils ont dû être déçus. J'ai vu la scène. J'aurais regardé la télé c'était pareil. Je m'en foutais complètement. Pauvre Radoine... 
Et donc je suis sortie -enfin "sortie" c'est un grand mot- dans les hall d'immeuble et sur la pelouse du stade du coin, avec Yann. Pendant 2 semaines. Un soir, il est venu me chercher avec ses potes et ils m'ont violée dans la cave. Nan je déconne. Un soir, il est venu me chercher avec ses potes et ses potes m'ont parlé pendant qu'il était un peu plus loin (ça c'est un bonhomme qui a des couilles et qui fait passer le message par ses sous-fifres, t'as vu ? xD) Ils m'ont dit que Yann voulait bien continuer qu'on se voit, mais uniquement si on allait plus loin. Comprendre : fallait qu'on baise sinon y'avait pas d'intérêt pour lui. J'ai refusé. Alors un de ses potes m'a prise à part pour me parler et me répéter la même chose en insistant sur le fait qu'il me quittait si je ne disais pas oui. Puis un deuxième a pris sa place et m'a fait grosso modo le même topo mais celui-ci a laissé entendre que je pouvais aussi aller avec lui, sachant qu'il avait une copine. J'ai refusé plusieurs fois et finalement j'ai dit oui, allez, je veux bien aller "plus loin". Je me suis dit que c'était pas parce que je disais oui que j'allais le faire tout de suite non plus et, comme ma copine allait me le dire plus tard, je me suis dit qu'il fallait bien une première fois et pourquoi pas avec un Leonardo Di Caprio bis ? :p 
Mais ça s'est pas passé comme ça. On s'est revus une ou deux fois et il m'a donné RDV chez lui, en me disant que cette fois-là, il voulait qu'on le fasse. qu'on "le" fasse. "le" truc. "le" truc qui a tant de noms différents, tellement qu'on s'y retrouve plus avec toutes ces subltilités. "le faire", "coucher", "passer la nuit ensemble", "baiser", "niquer", "faire l'amour", "faire des gros câlins", "faire golo golo dans la case" (si si, j'en ai eu un qui disait "faire gologolo"...), "sucrer", "on joue pas aux dominos", "faire des galipettes", "aller plus loin", "envoyer au septième ciel", "visiter le lit", "faire du sport en chambre", "montrer ses performances" et je vous passe tous les détournements qu'on peut trouver pour "conclure", "arriver à nos fins"... si vous en avez d'autres, vous en avez p'têtre des drôles, n'hésitez pas à les mettre en commentaires ^^ 
Et donc, le jour, le graaaaand jour est arrivé. Un mercredi. Il pleuvait. Et au réveil... merde. J'ai mes règles. Oui, je fais partie de ces chanceuses qui n'ont pas mal au bide, aux seins ou je ne sait quels signes avant-coureurs qui disent "hey ! souviens-toi que tu saignes de la chatte pendant 4 jours, c'est tellement fun !" et donc, je me suis levée et j'ai constaté. ça ne faisait pas très longtemps en même temps que j'étais réglée, 6 mois pour être exacte, et donc je n'avais pas pris l'habitude de le noter sur mon agenda comme je le fais maintenant. 
Lorsque je suis arrivée chez Yann, je l'ai donc tout de suite mis au jus, si l'on peut dire !! ^^ 
Son pote Aziz était là aussi. Il matait du porno dans le salon. ça c'est de l'ambiance romantique, t'as vu ? 
On s'est installés dans la chambre et je lui ai bien sûr dit que je ne voulais pas le faire puisque j'avais mes règles. On a commencé à s'embrasser. Encore. Et encore. Et... il a enlevé mon haut. TOUT le haut. Puis s'est annoncé un petit jeu... il essayait d'atteindre le bouton de mon jean et je l'en empêchait. C'était fun. Mais il a commencé à perdre patience. J'ai bien compris que le fait que j'avais mes règles ne l'ennuyait pas le moins du monde. Il a fini par me dire : "Allez ! Si tu ne me laisse pas faire, j'appelle Aziz !" Et il a commencé à l'appeler. Je lui ai couvert la bouche pour qu'il se taise mais Aziz est quand même arrivé. Il a entrouvert la porte. J'étais nue en haut. Je me suis cachée avec la couette du lit. Yann m'a dit que si je ne me laissait pas faire, il me montrerait à Aziz. J'avais peur. J'ai accepté. Je me suis vite fait un scénario dans la tête. Ils étaient deux. J'étais seule. A moitiée nue. Il valait mieux que j'accepte et que je sois consentante avec lui plutôt que d'être forcée par les deux... Aziz est retourné voir son porno dans le salon. Et Yann a enlevé le bas. Il m'a léché les seins et je me souviens lui avoir demandé : "Qu'est-ce que tu fais ?" et avoir baissé la tête pour voir ce qu'il faisait. Je n'avais jamais regardé de porno. Et je ne sentais pas sa langue sur mes mamelons. Il m'aurait léché un ongle, ça aurait fait le même effet... Et finalement, il m'a pénétrée après encore moultes réticences. Un coup. Deux coups. Trois coups. Il s'est arrêté. J'ai dit : "C'est tout ?" très étonnée ! (ça venait du coeur, c'est sorti tout seul...) En fait, il était tellement excité qu'il est venu au bout de seulement 3 coups. Recors à battre les amis !! Si vous vous pensez précoces, pensez-y !!! Il avait 16 ans. moi 15 et demi. Il ne contrôlait peut-être pas encore bien son matériel. Toujours est-il que ça s'est terminé comme ça. Il m'a montré où se trouvait la salle de bain pour que je prenne une douche. Aziz n'était plus dans le salon. Il y avait du sang partout. Une vraie boucherie. Et je n'ai pas eu mal. Il m'a d'ailleurs demandé "t'es sûre que c'est ta première fois ?" Je ne sais pas si c'est parce qu'il n'a pas senti de résistance au moment de me pénétrer ou si c'est parce qu'il trouvait que je le caressais de la même manière qu'une nana ayant de l'expérience. Je ne me souviens plus du moment où il a posé cette question. C'est un détail mais je me suis posé, et je me pose toujours la question... de où est passé ma virginité, du coup ? A quel moment ce fameux hymen a été rompu ? Mais... je préfère ne pas connaître la réponse, finalement. Elle pourrait être très sordide. Une chose est sûre : je ne pouvais pas l'avoir perdue en me masturbant puisque je ne me pénétrais pas quand je me masturbais. 
J'ai pris ma douche chez lui. Et j'ai entendu, depuis la salle de bain, une voix dans le salon que je ne connaissais pas. Et Yann qui lui parlait. Une voix masculine. Je me suis demandé qui c'était. J'ai eu un peu peur. Et... le détail pourri... je ne retrouvais pas ma chaussette... j'ai remué toute la salle de bain, impossible de retrouver une de mes chaussettes... j'avais pas l'air con... je suis sortie habillée, sans ma chaussette. J'ai vu à qui appartenait l'autre voix. Son grand frère. J'ai demandé d'une toute petite voix, toute gênée, toute rouge : "Je ne retrouve pas ma deuxième chaussette..." J'étais d'autant plus gênée que la conversation qu'ils étaient en train d'avoir semblait plutôt grave. Ils parlaient de leur père et de l'assistance sociale... Finalement Yann s'est mis en quête de la chaussette perdue avec moi dans la chambre. Nous l'avons trouvée. J'ai regardé les draps avec dégoût et j'ai dit : "je suis désolée..." c'était très con de dire ça. Ce n'était pas ma faute. Il m'a dit quelque chose du genre qu'il y en avait beaucoup mais que c'était pas grave, qu'il mettrait les draps à la machine et il a laissé sous-entendre qu'il y en avait beaucoup pour une simple rupture d'hymen. J'ai compris qu'il ne m'avait pas crue quand je lui avais dit que j'avais mes règles. ça ne changeait pas grand chose. Mais ça changeait qu'il n'avait du coup pas pris la mesure de mon malaise j'imagine. Enfin... il n'en avait certainement pas grand chose à faire... 
Quand je suis rentrée chez moi, ma mère était dans l'appartement. Et je me suis dit : "Tiens, elle ne remarque rien. Elle ne remarque rien alors que je l'ai fait, ça y'est." Bin oui. C'était pas marqué sur ma tronche. Mais... je ne sais pas. Je me suis dit que, quand même, ma mère, quoi ! Elle devait le "sentir" que quelque chose avait changé. Mais non. 
Le lendemain, lorsque je suis allée en cours, j'ai tout raconté à ma copine Audrey. Audrey connaissait Yann. Elle était la seule dans la classe à le connaître. Car il n'était pas dans notre école. Aziz non plus. Je lui avais aussi parlé d'Aziz qui était dans le salon en train de mater du porno. Quand j'ai eu fini mon récit, je lui ai demandé de ne pas répéter tout ça. Et là, je ne m'attendais clairement pas à ça. Elle m'a dit : "Ah mais tu rêves ! Tu crois que je vais garder ça pour moi ? C'est trop gros !" 
Plus tard dans la journée, une nana, brune, coupe au carré, 10 000 fois plus belle que moi, est venue me voir. Je ne la connaissais pas. Elle n'était pas dans ma classe. Elle m'a demandé si c'était vrai que je sortais avec Yann. J'ai dit que oui. Elle a baissé la tête, l'air déçue et est repartie comme elle était venue. J'ai appris plus tard que Yann voulait sortir avec elle et qu'elle avait refusé. Elle hésitait certainement et le fait que je lui dise qu'on était ensemble l'a définitivement décidée à le rejeter. 
Le surlendemain, je n'avais aucun nouvelles de Yann. Je suis allée sonner chez lui. A travers l'interphone, il m'a dit à moitié en criant : "Dégage !!" j'ai demandé ce qu'il y avait, il m'a répondu : "Bouge de là !" très énervé. Je n'ai pas compris. Je me suis dit qu'il devait être de mauvais poil. J'étais triste. J'avais l'impression de n'avoir servi qu'à "ça" et que maintenant qu'il avai eu ce qu'il voulait, il ne me trouvait plus d'intérêt. 
Je suis rentrée chez moi tout déprimée, me demandant ce qui l'avait mis dans cet état, si j'y étais pour quelque chose et pourquoi me traiter ainsi ? 
Quelques jours plus tard, il est venu me voir avec ses potes, comme à son habitude. Il y avait lui, Aziz, Sabrina la copine de celui qui voulait que je me mette avec lui au moment des négociations sur la suite de ma relation avec Yann et une copine de Sabrina dont je ne me rappelle plus le nom et que je ne connaissais pas bien. Nathalie je crois. 
A peine suis-je descendue pour les saluer qu'ils m'ont attrapée par le bras et emmenée à l'arrière de l'immeuble. Le ton est tout de suite monté. Sabrina m'a accusée de draguer son mec. Je lui ai expliqué que c'était lui qui me draguait et pas l'inverse. Elle ne me croyait pas et prenait la défense de son copain. Puis Aziz est arrivé du haut de ses 1,90 et je n'ai pas vu sa main arriver. En plein sur ma tronche. J'ai aperçu la silhouette de son bras s'abattant sur moi. Puis un choc, violent. Immédiatement après, plus rien, je voyais tout noir et au milieu de ce tout noir, une petite étoile blanche, comme dans les dessins-animés quand quelqu'un se prend un coup. Puis la vue qui revient. En quelques secondes. Je n'ai pas compris. J'ai mis ma main sur ma joue. A la fois pour voir si elle était toujours là et en même temps en me disant que comme ça, une autre main n'y viendrait pas. J'étais choquée. J'ai regardé Aziz étonnée. J'attendais qu'il m'explique son geste. Mais non. Il me fixait avec un regard furieux. Puis Sylvain, mon premier copain, a surgit de nulle part et m'a mis un coup de pied au niveau du ventre qui m'a plaquée contre le mur. Incompréhension totale. Plus tard je l'ai recroisé et il m'a demandé pardon pour ce geste, disant qu'il était bourré et qu'il ne savait pas vraiment pourquoi il avait fait ça, qu'il était désolé. Ce choc-là a été moindre au niveau de la violence du coup. Mais plus violent sur le "Mais qu'est-ce qu'il se passe au juste ?!!!" puis ce fut le tour de Sabrina. Je savais pourquoi elle me mettait une tarte, elle, même si c'était totalement injuste puisqu'elle était persuadée que je tournais autour de son mec alors que ce n'était pas le cas. Et ensuite, il y a eu Yann. Yann se tenait un peu à l'écart et après que Sabrina m'ait elle aussi baffée, il a voulu se jeter sur moi mais Nathalie l'en a empêché. Il était tremblant, furieux et il a crié "j'vais lui en coller une !!!" en me regardant. Il se débattait dans les bras de Nathalie qui essayait de le contenir. Je ne pouvais pas fuir puisque les autres m'entouraient. Et quand bien même j'aurais fuit, ils savaient où j'habitais et j'y serais passée quand même. Il a répété plusieurs fois qu'il allait m'en coller une. Nathalie avait de plus en plus de mal à le retenir. Alors j'ai dit à Nathalie : "Laisse-le. Laisse-le m'en coller une. Je l'ai méritée." Je ne savais pas en quoi je l'avais méritée mais il avait l'air d'en être persuadé et je ne voyais pas d'autre solution pour me sortir de cette situation horrible. L'attente me semblait pire que de recevoir la baffe. Nathalie a hésité. Elle ne savait pas trop si elle devait lâcher Yann ou pas. Elle a fini par le lâcher. Il m'en a collé une. Elle a été bien moins violente que celle d'Aziz mais j'ai vu une étoile quand même. Je me suis à nouveau tenu la joue et j'ai joué la comédie. J'ai fait comme si j'avais eu très mal. Parce que si j'avais montré que ça ne m'avait pas fait très mal, il aurait voulu recommencer de plus belle. Et d'ailleurs, il a voulu m'en remettre une. Mais Nathalie l'en a à nouveau empêché. Il a annoncé qu'il allait m'en remettre une. Je lui ai dit : "J'crois que ça va aller, là." en feignant d'avoir très mal et en me tenant la joue. Il a eu l'air de me croire car il s'est soudainement calmé. Ils se sont tous éloignés. Je suis rentrée chez moi. Ma mère était couchée. Elle n'avait visiblement rien entendu. Je me suis couchée toute habillée. J'avais froid, terriblement froid. Je tremblais comme une feuille. J'étais en état de choc. J'ai passé une très mauvaise nuit mais elle est passée quand même. 
J'ai reparlé à Audrey le lendemain. Et je lui ai dit que ce que je lui avais dit était faux. Que j'avais tout inventé. Elle ne m'a pas crue. Mais elle a compris que j'avais pris cher la veille et que c'était de sa faute car elle avait répété ce que je lui avais dit. Je me suis demandé si Aziz m'avait frappé car j'avais dit qu'il regardait du porno et que peut-être il n'avait pas le droit de faire ça dans sa religion. Quant à Yann, j'ai supposé qu'il était furieux car je lui avais cassé son coup avec la brune qui était venue me parler. J'en ai parlé à ma mère. J'ai tourné ça autrement. Je lui ai dit que Sabrina pensait que je voulais sortir avec son copain et qu'elle m'avait frappée avec ses copains. Elle m'a dit qu'ils n'allaient pas faire leur loi comme ça et elle m'a dit qu'elle viendrait me chercher à l'rrêt de bus quand je rentrerais de l'école pour qu'ils ne m'approchent pas sur le trajet entre l'arrêt de bus et l'appartement. elle l'a fait pendant deux semaines environ. Ils ne m'ont plus approchée. Ils sont revenus une fois me chercher chez moi mais je ne suis pas descendue. 
Le pire. 
Le pire dans tout ça. 
Vous savez ce que c'est ? 
C'est que je suis restée amoureuse de Yann après cette agression pendant plusieurs mois. 
Et j'étais incapable de comprendre comment je pouvais aimer pareil individu. Après ce qu'il m'avait fait. 
Voilà. C'était ma première fois. Plus tard, deux ans et demi après, j'en ai parlé à mon copain suivant. Je ne suis sortie avec personne entre Yann et cet autre copain. Il m'a dit que cette première fois, c'était du viol. Puisque Yann m'avait menacée pour arriver à ses fins. J'ai dit que non puisque j'étais d'accord pour le faire, à la base. Même si je ne voulais pas le faire ce jour-là. Je ne l'ai pas vécu comme tel. Alors pour moi, c'en est pas un. C'était pas la première fois la plus glamour qu'on puisse avoir, c'est clair. Mais il en fallait bien une. Donc voilà.